Grèce : LE FMI SE FAIT TRÈS INSISTANT, par François Leclerc

Billet invité.

En titrant leur billet « le FMI ne demande pas plus d’austérité à la Grèce », deux de ses responsables (1) avaient en décembre dernier fait une mise au point qui à leurs yeux s’imposait. Sur le même sujet, un rapport confidentiel destiné à être présenté à ses États membres début février a hier fuité. Selon celui-ci, la dette grecque est « intenable » et « explosive », et les pays de la zone euro sont appelés à l’alléger.

LE GRAND ARTISAN DU DÉMANTÈLEMENT DE L’EUROPE PERSÉVÈRE, par François Leclerc

Billet invité.

Quelle est la plus grande menace qui pèse sur l’Europe ? Certes, les négociations à propos du Brexit vont tourner plus ou moins à l’avantage de l’Union européenne dans sa nouvelle configuration, les mesures protectionnistes de l’abominable Donald Trump vont affecter à un degré ou à un autre les exportations vers les États-Unis et l’autocrate turc peut encore rouvrir ses frontières maritimes avec la Grèce aux réfugiés, mais c’est au sein même de l’Europe qu’il faut la rechercher.

AU TOUR DES BANQUES ALLEMANDES D'ÊTRE MONTRÉES DU DOIGT ! par François Leclerc

Billet invité.

À chaque système bancaire ses grandes faiblesses cachées qui se dévoilent bien tardivement. Les établissements italiens continuent de crouler sous les prêts non performants, les banques allemandes sont fortement suspectées d’avoir engrangé une récolte de produits dérivés toxiques venue d’outre-Atlantique. L’Allemagne, où la Deutsche Bank et Commerzbank se débattent dans leurs difficultés, ne serait donc pas exemplaire en toute chose, mais ce ne serait pas tout.

LA PAGE DU CETA N’EST PAS PRÈS D’ÊTRE TOURNÉE, par François Leclerc

Billet invité.

Il n’a fallu que deux jours pour que, à peine signé devant les caméras, le texte du CETA soit à nouveau rejeté. Les Verts allemands ont annoncé vouloir bloquer sa ratification sous sa forme actuelle au Bundesrat, ce qui est dans leurs moyens étant donné son fonctionnement. La participation du Bundesrat à la ratification du traité est-elle indispensable ? Les juristes allemands planchent sur le sujet, mais la question est épineuse.

QUAND LE SOLEIL SE CHERCHE, par François Leclerc

Billet invité.

Au lendemain des élections régionales de Berlin, il se confirme si besoin est que les grands partis de gouvernement ne sont plus à la fête. Ce n’est d’ailleurs pas seulement en Europe que cela se constate, vu le rejet que suscitent au sein de leurs camps réciproques les candidats démocrate et républicain aux États-Unis, et la manière dont les cartes électorales y sont également brouillées.

AU LARGE DE NOS CÔTES, MANANTS ! par François Leclerc

Billet invité.

D’une manière ou d’une autre, les dirigeants européens vont être rattrapés par l’exode qui se poursuit malgré le verrouillage des frontières et les dangers de la traversée de la Méditerranée. La raison est simple à comprendre : les réfugiés n’ont pas le choix et fuient des situations insoutenables. Mais en attendant, les qualifier de migrants pour banaliser leur situation et justifier le sort qui leur est réservé est inqualifiable.

LES PIÈGES DANS LESQUELS ILS SE SONT FOURRÉS, par François Leclerc

Billet invité.

Que vont-ils encore nous inventer ? Pour contenir les réfugiés aux portes de l’Europe, les autorités européennes ont pactisé avec un autocrate et ne savent pas comment sortir du piège dans lequel elles se sont fourrées. Ce sont elles qui ont le plus à perdre et elles n’ont pas de plan B. Simultanément, les créanciers européens de la Grèce – sur qui la charge des réfugiés risque de retomber si le gouvernement turc en décide ainsi – continuent d’exiger de son gouvernement des performances économiques hors de portée, tandis que le FMI appuie où cela fait mal en … Lire la suite